Le Yéti
Qui est-il ?

Le yéti est une créature mi-homme mi-bête de la mythologie Népalaise, Indienne, Bhoutanaise et Tibétaine depuis des centaines d'années. Aussi appelé l'abominable homme des neiges, il ressemblerait à une sorte de grand singe avec une longue fourrure grise ou blanche, de grand pieds et de grandes dents. C'est un solitaire qui aime les montagnes enneigées. Le monde occidental le découvre au XIXe siècle, lorsque les Britanniques commencent à explorer l'Himalaya. Des traces de pieds énormes et sans chaussure sont alors trouvées dans la neige des hautes montagnes.
Chronologie des observations du Yéti
L'idée qu'un homme sauvage rode dans les montagnes ne date pas d'hier. On retrouve des références au Yéti dans des textes qui datent du 4ième siècle avant JC.
1889 : Hommes sauvages poilus
En 1899, le Major Laurence Austine Waddell publie un livre qui parle de son expédition dans les montagnes de l'Himalaya 10 ans auparavant. Un passage est particulièrement intéressant. Il explique que de larges empreintes dans la neige ont traversées leur piste pour s'éloigner vers les sommets les plus élevés. Les Tibétains sont persuadés qu'elles appartiennent à des "hommes sauvages poilus" qui vivent parmi les neiges éternelles. Mais malgré la sincérité réelle des locaux en ces créatures, Mr Waddell pense qu'il s'agit plutôt du grand ours des neiges jaune (Ursus isabellinus), qui est très carnivore et qui tue souvent des yaks. Il écrira "ils vivent dans une telle atmosphère de superstition qu'ils sont toujours prêts à trouver des explications extraordinaires et surnaturelles à des événements peu communs".
Le fréquence des signalements augmente au début du XXième siècle car les occidentaux sont de plus en plus nombreux à affronter les montagnes de l’Himalaya.
1921 : L'abominable homme des neiges
En 1922, le colonel Charles Howard-Bury publie le livre 'Mount Everest: the reconnaissance' dans lequel il traite de son expédition au Mt Everest l'année précédente. Il explique que lui et son équipe ont trouvé des empreintes dans la neige et en particulier celles de ce qui pourraient ressembler à un pied d'humain nu. Les sherpas diront que ce sont celles du "metoh-kangmi" ("Metoh" veut dire "homme-ours" et "Kang-mi" se traduit par "homme des neiges"). Par la suite l'information sera reprise mais une mauvaise traduction parlera de "l'abominable homme des neiges". Il faut noter que Mr Howard-Bury resta sceptique et dira que ces empreintes sont sûrement celles d'un grand loup sautillant qui aurait créé une sorte de double trace.

1925 : Empreintes de bipède
N.A. Tombazi, un photographe et géologue grecque, aurait aperçu le yéti lors d'une expédition près du glacier de Zemu (le plus grand glacier de l'Himalaya oriental), à 4600 mètres d'altitude.
Il l'observera de loin pendant une minute et écrira "Incontestablement, la silhouette était exactement celle d'un être humain, marchant debout et s'arrêtant de temps en temps pour tirer sur quelques buissons de rhododendrons nains.
Il était de couleur sombre sur la neige, et pour autant que je puisse le distinguer, il ne portait pas de vêtements."
Deux heures plus tard, en redescendant la montagne, Tombazi et son équipe découvrirent les traces laissées par la créature.
Il écrit "Les empreintes sont de forme semblable à celles d'un homme, mais seulement de 15 à 18 centimètres de long sur 10 centimètres de large...
Les empreintes sont sans aucun doute celles d'un bipède."
Mais Tombazi ne croit pas au yéti et pense plutôt qu'il a eut à faire à un ermite voyageur.
1941 : Observation d'un Yéti
Sławomir Rawicz décrit dans un livre publié en 1956 comment lui et 6 de ses compagnons se sont enfui d'un Goulag sibérien pour rejoindre l'Inde en passant par l'Himalaya. Il dit y avoir vu des yétis. Mais il existe des doutes sur le fait qu'il est vraiment traversé l'Himalaya car son récit comporterait des erreurs.
1946 : A la recherche du Yéti
La guerre est finie et Peter Byrne qui fait parti de la Royal Air Force a du temps devant lui. Il décide de partir en expédition dans l'Himalaya à la recherche du Yéti. Il passa 3 années, parcourant des milliers de kilomètres dans la montagne difficile d’accès. En 1948 il trouva des empreintes qu'il attribue au Yéti.
1951 : Premières photos
C'est l'année des premières photos des empreintes du Yéti.
Une expédition menée par Eric Shipton, s'attaque à la face sud-ouest du Mont Everest qui n'a pas encore été explorée.
Le 8 novembre 1951, l'équipe venait de franchir un col et descendait d'un glacier, lorsqu'ils découvrirent des empreintes étranges dans la neige.
Un sherpa identifie sans hésitation les traces comme appartenant à un "Yéti".
Shipton, qui avait déjà vu des empreintes comme celle-ci, se rendit compte qu'elles avaient probablement été faites au cours des dernières 24 heures et étaient encore bien visibles.
Il prit alors immédiatement en photo la meilleure empreinte qu'il put trouver.
Celle-ci mesurait un peu plus de 30 centimètres de long (soit une pointure de plus de 50).
Il semblerait qu'elle soit composées de trois petits orteils et un gros orteil, bien qu'on ne puisse en être sûr à 100%.
L'équipe a suivi les traces sur 1 kilomètre jusqu'à une crevasse.
On pouvait voire les traces poursuivre de l'autre côté de la faille.
L'équipe, elle, ne pu continuer plus loin.


1953 : Superstition
Sir Edmund Hillary trouve une touffe de cheveux qu'il pense appartenir au Yéti. Mais il finit par la jeter car il a peur que cela lui porte malheur.
1954 : Expédition
Le journal, 'le daily mail', finance une expédition dans le but de trouver le yéti. Ils ne font pas semblant, avec un budget d'environ 1 million d'euros d'aujourd'hui, des scientifiques et quelque 370 porteurs. Cela va durer 15 semaines mais malheureusement l’expédition reviendra bredouille.
1955 : Nouvelles photos
L'abbé Pierre Bordet participe en tant que géologue à une nouvelle expédition autour de la montagne Makalu. Il a pu suivre les traces d'un animal bipède sur une piste de plus d'un kilomètre. Les photos furent publiées dans Paris Match, le no 337 du 10 septembre 1955.

1970 : Le Yéti serait un singe ?
L'alpiniste anglais Don Whillans dit avoir vu le yéti.
"Tout d'un coup, il a traversé la colline sur une distance de presque un kilomètre.
Ses mouvements ressemblaient à ceux d'un singe, se déplaçant à quatre pattes et se déplaçant de côté comme un singe".
1997 : Traces étranges
Alexandre Poussin et Sylvain Tesson s'aventure dans les montagnes. Ils découvrent des traces dans la neige qui ne seraient ni celles d'un homme, ni celles d'un ours. Elles montent droit dans la pente, ce qui n'a pas de sens dans ce type de relief montagneux.
2008 : A 4800 mètres d'altitudes
Une expédition japonaise trouve de nouvelles empreintes de yéti. Elles font environ 20 centimètres, ont l’apparence d'empreintes humaines et ont été trouvées à 4800 mètres d'altitudes. Les membres de l'équipe en étaient à leur troisième expédition et étaient devenu spécialiste des empreintes d'animaux locaux, comme les ours ou les léopards des neiges. Pour eux, ces nouvelles empreintes ne ressemblent en rien à ce qu'ils connaissent déjà.

2019 : Traces récentes
Une expédition de l'armée indienne poste sur Twitter 3 photos montrant ce qui pourrait être des traces de yéti.
Elles mesurent 81 par 38 centimètres et ont été découverte près du camp de base de Makalu.
On note qu'elles semblent toutes être sur une même ligne, ce qui est plutôt étrange.
Une théorie est que le Yéti se serait inspiré d'un défilé de mode pour laisser de telles empreintes.
Une autre, moins farfelue, dit que ce seraient des traces laissée par des ours qui se suivaient et qu'une empreinte correspondrait en faite à plusieurs traces en même temps.
L'armée népalaise est allée vérifier sur place mais les empreintes avaient déjà disparues.

Bilan
Ci-dessus sont compilées quelques observations majeures et intéressantes du Yéti, mais il y en a eut beaucoup plus de par le monde. Il est assez difficile de faire la part entre le possiblement vrai et le possiblement faux. Cette article fait le point sur les observations du yéti de par le monde.
Les preuves de l’existence du yéti
Témoins oculaires
Beaucoup de personnes disent avoir vu le yéti, aussi bien du côté des alpinistes occidentaux que du côté des populations locales. Les témoignages ne sont pas tous concordants. Le yéti peut-être décrit par exemple comme un homme-ours ou bien un homme-singe. Il est parfois gigantesque et d'autres fois de taille humaine. Son pelage peut-être blanc, brun ou noir. Mais sa particularité dans de nombreux cas est qu'il est bipède.
Le témoignage suivant de rencontre avec un Yéti est des plus complet et des plus effrayant.Les traces dans la neige
Nous avons vu que les empreintes de yéti étaient 'nombreuses' dans les montagnes de l'Himalaya. Certaines ont été photographiées et d'autre moulées. Mais il est difficile de déterminer clairement de quelles espèces elles pourraient provenir (Ours, chèvre, loup...). De plus les empreintes dans la neige change de forme sous l'effet de la chaleur du soleil. Ce qui peut donner comme effet un agrandissement de leurs surface.

Les deux caractéristiques les plus intrigantes des empreintes (hormis leur récurrente grande taille) sont :
- Certaines empreintes semblent n'avoir que 4 doigts.
- Elles semblent être produites par un animal bipède. Ce qui nous mènerait sur la piste d'un singe que celle d'un ours.
Poils de yéti
Le professeur Bryan Sykes a développé une méthode d'analyse de l'ADN qui permet de tester des poils même très anciens.
En 2012 il lance une recherche mondiale pour récupérer le plus d’échantillons de poil de yéti qu'il peut.
Il analysera ainsi 36 échantillons.
La plupart de ces échantillons sont en fait des poils d'animaux déjà connus (chien, ours, raton laveur, chevaux, sanglier, humain...).
Mais deux d'entre eux, provenant de villages du Ladakh et du Bhoutan, créent la surprise.
Ils proviendraient d'une race d'ours polaire qui vivaient il y a 40 000 ans bien que certaines séquences génétiques restent mystérieuses...
Le yéti serait peut-être un hybride de cet ours et un ours blanc.
L'affaire faisant du bruit, deux étudiants en doctorat décident d'analyser à leur tour les séquences génétiques non identifiés clairement. Malheureusement, ces analyses semblent montrer que Bryan Sykes a commis une erreur et qu'il s'agit en fait de séquences partielles d'un animal connu, un ours himalayen, une sous-espèce rare de l'ours brun.
La main du yéti
En 1957, Tom Slick dirige une expédition et entend parler d'une "main de yéti" qui serait conservée au monastère de Pangboche. Il en ramène une photo.

Deux ans plus tard, Peter Byrne vole un des doigts alors que les moines refusent de lui donner. Il faut dire que les moines pensaient que s'ils enlevaient la main du monastère, alors surviendrait un désastre. Il remplacera le doigt dérobé par des os humains tout en faisant en sorte que cela ne se voit pas. C'est l'acteur James Stewart, qui avait moins de chance de se faire fouiller à la douane, qui se chargera de ramener le morceau de main jusqu'aux états-unis.
Une autre version dit que les moines ont donné un doigt en échange d'un doigt humain et d'une contribution pour leur temple.
En 1975 la collection de spécimens mal catalogués du Dr Hill (dont le doigt) est léguée à un musée.
En 2008, on retrouve dans la collection une boite étiquetée "Main de yéti du monastère de Pangboche" qui contient un fragment de doigt de 9 centimètres.
En 2011 un test d'ADN est fait et le résultat tombe.
Les os sont d'origine humaine.
Ils sont d’ailleurs toujours conservé au "Royal College of Surgeons’ Hunterian Museum" à Londres.
En 1990, la main du Yéti du monastère de Pangboche est volée et disparaît dans la nature.
Pour finir, le monastère réclame à présent qu'on leur rende le doigt.
Le scalp de yéti
En 1960, Sir Edmund Hillary emprunte un scalp de yéti au monastère de Khumjung. Il le ramène à Londres et le fait examiner. Un échantillon sera comparé avec des ours et des caprins. La conclusion est que le scalp a sûrement été fabriqué à partir de la peau d'un animal local de type chèvre.
Il y a aussi des scalps de yéti dans le monastère de Pangbotch, mais ils sont en réalité fabriqués par les sherpas à partir de la peau et des poils du garrot de chèvre sauvage.

Video du yéti
Le yéti n'aime pas être pris en photo ou capturé en vidéo. Il existe pourtant une vidéo, connue sous le nom de 'yeti snow walker' où l'on peut apercevoir l'abominable home des neiges. Personne ne sait où a été prise cette vidéo ni qui l'a prise.

Cette vidéo est généralement classée parmi les faux. Elle aurait été créée de toute pièce pour illustrer un documentaire.
Le yéti empaillé
Je vous laisse juger par vous-même :o)

Les identités possibles du Yéti
Pour commencer, nous pouvons noter que nous continuons actuellement à découvrir de nouvelles espèces d'animaux. Par exemple, le Popa langur, un singe vivant en Asie et mesurant entre 50 et 60 centimètres, n'a été découvert qu'en 2020.
Le rhinopithèque de Roxellane
Ce singe vit dans les montagnes de Chine du Sud-Ouest, le long du plateau tibétain, jusqu'à 3 000 mètres d'altitudes.
Il a la capacité de supporter des hivers rigoureux (Bien qu'il est tendance à migrer lorsqu'il fait trop froid).
Il peut vivre dans des régions où la couverture neigeuse reste plus de six mois.
C'est une espèce en voie de disparition.
Il mesure de 57 cm à 76 cm et a un pelage qui n'a rien à envier au yéti.
Son visage pourrait très bien passer pour un humain, en particulier s'il est en partie caché par la neige ou face à une personne qui n'a jamais vue ce type de singe.
Enfin il y a 3 points qui sont particulièrement intéressants :
- Le pelage du rhinopithèque forme comme une crête sur sa tête. Cela correspond à certaines descriptions du Yéti et c'est quelque chose de peu commun.
- Le rhinopithèque peut se déplacer sur ses deux jambes pendant une longue durée. Il semblerait qu'il n'aime pas avoir froid aux mains...

- La cellule sociale de ce singe est composée d'un unique mâle dominant et un harem de femelle. Les autres mâle se retrouvent seuls. On peut alors imaginer facilement que des individus isolés et refoulés soient plus aventureux qu'ils ne devraient l'être.
Le Gigantopithèque
C'est un singe qui s'est éteint il y a environ 100 000 ans. Il a la particularité d'être très grand, de 2 à 3 mètres, pour un poids de 200 à 500 kilogrammes. De plus il vivait en Asie (Chine, Viêt Nam, Indonésie, ...).
Certains pensent que le yéti serait un descendant de ce singe. A part que cette espèce est sûrement éteinte, on peut noter que le Gigantopithèque était censé marcher à quatre pattes. En même temps, on a seulement retrouvé des dents et quelques mandibules de cet animal. Donc je ne sais pas comment les scientifiques peuvent en déduire avec certitude qu'il marchait à 4 pattes...
L'homme de Néandertal
Certain pensent que le yeti pourrait en faite être un ancêtre de Néandertal.
On peut noter que 2 à 4 % de l'ADN des Européens provient de cette espèce.
De plus, on n'est pas vraiment sure de la raison de la disparition de Néandertal.
La cause serait peut-être Sapiens lui-même...
Alors, certains individus auraient-ils pu se cacher pour survivre ?
Comme pour les singes, on continue de faire des découvertes au sujet du genre Homo.
L'Homme de Florès, dont des fossiles ont été découvert en 2003 en Indonésie, aurait vécu il y a 50000 ans.
L'Homme de Denisova, ou tout du moins une phalange fossile, ne fut découvert qu'en 2010 en Sibérie.
Il a été daté d'environ 40000 ans.
L'ours bleu du Tibet
Il est aussi connu sous les noms de l'ours bleu de l'Himalaya, l'ours des neiges de l'Himalaya, l'ours brun du Tibet ou l'ours cheval. Il habite sur le plateau tibétain oriental. Il a rarement été observé dans la nature. L'ours bleu n'est connu en Occident qu'à travers un petit nombre d'échantillons de fourrure et d'os. Un mâle adulte mesure entre 2 et 3 mètres de long. La largeur de ses épaules est d'environ 1,5 m.

Il n'y a pas de doute que ce plantigrade puisse se lever sur ses deux pattes arrière pour monter à un arbre, impressionner un adversaire, attaquer, voir de plus loin...
Mais, il me semble difficile qu'il marche 1 kilomètre sur ses deux pattes arrières sans raison.
Sur la vidéo ci-dessous on peut voir un ours (il est connu des média et a été surnommé Pedals) se comportant comme un bipède sur une longue distance. Mais, il y a une raison, il est blessé au deux pattes avant, sûrement à cause d'un accident avec une voiture. On peut supposer qu'un ours non blessé aura beaucoup de mal à garder cette position longtemps.

Le spectre de brocken
C'est un phénomène que l'on peut observer dans les montagnes. Il faut se trouver avec le soleil dans le dos et face à un nuage ou du brouillard. Alors on peut observer en face de soi sa propre ombre agrandie.

Un homme solitaire, un ermite
Il est tout à fait possible d'imaginer qu'il y ait des ermites dans les montagnes de l’Himalaya. La culture locale ne semble pas l'interdire. Il pourrait même y avoir des hommes qui ont été condamnés à l'exil dans les régions inhabitées.
Dans cette vidéo, on peut voir une personne semblant à l'aise dans la neige.
Dans la culture Russe, il est aussi fréquent d'utiliser le froid comme une source de curation.
Ainsi il est crédible de trouver des traces d'humains pieds nus dans l’Himalaya. Mais un détail ne concorde pas avec le yéti : Si une personne marche pieds nus dans la neige, c'est sûrement qu'elle ne porte pas non plus d'habits ou juste le minimum pour être pudique. Donc, on ne retrouve pas là l'image poilue du Yéti.
Migrations de mammifères
La migration chez les mammifères est assez rare. Mais nous avons tout de même l’exemple du loup qui peut aimer bouger (cela dépendrait des individus qui ont des caractères différents). Le record de distance en un an appartient à un loup gris qui a parcouru 7000 kilomètres. Ainsi le canis lupus arrive encore a repeuplé des territoires dont il avait été chassé en Europe.
Le 26 avril 1986 une catastrophe nucléaire arrive à Tchernobyl. Une zone de sécurité d'un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale est déterminée et les gens doivent quitter les lieux.
De nos jours, la nature en a profité pour reprendre la place. On trouve dans la zone, des ours, des bisons, des lynx, des chevaux, 200 espèces d’oiseaux... Et bien-sure des loups. Leur population a plus qu'augmenté, ils y sont actuellement sept fois plus nombreux que dans les zones environnantes.
Certains animaux peuvent changer de territoire petit à petit. Ils sont forcés de bouger pour différentes raisons:
- Changement climatique
- Destruction de leur habitat par les hommes
- Chasse
- ...
Il y a différentes raisons mais l'homme n'est jamais loin. De toute manière, celui-ci décime généralement les espèces qui lui sont directement dangereuses.
Donc il peut sembler logique que certains animaux fuient petit à petit l'espèce humaine et finissent par atterrir et se reproduire sur un territoire où il n'y a pas âme qui vive (comme les loups de Tchernobyl). Les hautes montagnes semblent alors un refuge possible, comme le sont les fonds marins.
Découvertes récentes
Singes
- 2010 : Le Rhinopithecus strykeri est une nouvelle race de singe découverte en Birmanie. Il ressemble un peu au rhinopithèque de Roxellane.
- 2017 : Découverte de l'orang-outan Tapanuli. La population de ce grand singe serait seulement de 800 individus. Les mâles font en moyenne 1 mètre 37 pour 90 kg. Le yéti a souvent été assimilé à un ours ou un orang-outan.
- 2020 : Le Popa langur, un petit singe d'une taille d'environ 50 à 60 centimètres, est découvert en Birmanie.
Ours
- Années 70 : Dans un zoo, un ours polaire et un grizzli ont été mis dans la même cage. Ils donneront naissance à un ours hybride auquel on donnera le nom pas très joli (en français) de 'Grolar' (Grizzli + Polar = Grolar ).
- 2006 : La même hybridation est découverte dans la nature (Arctique canadien). Elle serait en partie due au réchauffement climatique. D'un côté la banquise de l'ours blanc fond, le poussant vers le sud et de l'autre côté l'ours brun cherche la fraîcheur du nord.
- 2020 : La carcasse d'un ours des cavernes et son ourson ont été découvert en Sibérie. Ils sont dans un état presque parfait de conservation. Ils font partie d'une espèce disparue il y a environ 15 000 ans.
Les cousins du yéti
Les légendes d'une sorte de monstre semi-humain qui vivrait dans les hautes montagnes sont courantes.
- Le mande barung en Inde : C'est un grand singe bipède qui serait une sorte de Yéti vivant dans les forêts tropicales des Garo Hills.
- Le Ban-Manush est un Yéti du Bangladesh connu pour être particulièrement agressif.
- Le Yeren est le Yéti chinois qui peut mesurer jusqu'à 3 mètres 50.
- Le Barmanou est un primate humanoïde bipède. Ils habitent les régions montagneuses du nord du Pakistan.
- Le Bigfoot ou Sasquatch est une créature bipède ressemblant à un singe qui habiterait les forêts d'Amérique du Nord.
C'est sûrement le cryptide du genre 'homme sauvage' le plus connu.
Même le FBI se serait intéressé à lui dans les années 70 après la diffusion de cette vidéo.
Je vous laisse seul juge de la véracité de ce document... - L'almasty ou kaptar dans les montagnes du Caucase : Sa description est proche de celle du Yéti.
- Le yowie en Australie est généralement décrit comme une créature velue ressemblant à un singe debout et mesurant entre 2 mètres et 3,5 mètres.
Le Yéti n'est donc pas seul au monde.
Filmographie
Le Yéti fait parler de lui au cinéma. Voici une petite sélection de film où il apparaît.
- 2019 : Abominable
- 2018 : Yéti & Compagnie
- 2012 : Yoko
- 2011 : La fureur du yéti
- 2008 : Yeti: Curse of the Snow Demon
- 1995 : To Catch a Yeti
- 1956 : Man Beast
- 1955 : Half Human